Après le coup d’État en Birmanie, une pluie de condamnations internationales

Author : jimmybowers5
Publish Date : 2021-02-01 18:36:32


Après le coup d’État en Birmanie, une pluie de condamnations internationales

Après le coup d’Etat en Birmanie, le Conseil de sécurité de l’ONU veut « que la communauté internationale parle d’une seule voix »

La nouvelle a déclenché une pluie de condamnations à travers le monde. Un peu plus de dix ans après une libération qui avait mis un terme à sa quinzaine d’années d’assignation à résidence au temps de la dictature militaire, l’ex-dissidente et désormais dirigeante de Birmanie, Aung San Suu Kyi, a été arrêtée par l’armée dans les premières heures de la matinée lundi 1er février.

Le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra une réunion d’urgence mardi matin sur la situation, annonce un programme de travail de l’actuelle présidence britannique de cette instance, approuvé lundi par ses membres. Cette réunion, par vidéoconférence, se tiendra à huis clos, précise le programme. Interrogé sur ce qui en est attendu, le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, a affirmé que « ce qui était important était que la communauté internationale parle d’une seule voix ».

Lire nos informations : l’armée s’empare du pouvoir et arrête Aung San Suu Kyi
Dans un communiqué publié sur Facebook, les militaires avaient également annoncé la proclamation de l’état d’urgence pour un an, affirmant que ces mesures sont un mal nécessaire pour préserver la « stabilité » de l’Etat et que de nouvelles élections « libres et équitables » seraient mises en place au terme de l’état d’urgence. Les dernières élections, les législatives de novembre 2020, avaient été remportées massivement par le parti d’Aung San Suu Kyi, la Ligue nationale pour la démocratie (LND), ce qui avait suscité l’ire de certains généraux, qui brandissaient depuis la menace d’un coup d’Etat.
Le secrétaire général de ONU, Antonio Guterres, avait déjà « fermement » condamné l’arrestation par l’armée d’Aung San Suu Kyi et des autres dirigeants politiques. Avec « la déclaration du transfert de tous les pouvoirs législatifs, exécutifs et judiciaires aux militaires, ces développements portent un coup dur aux réformes démocratiques en Birmanie », a-t-il ajouté. Le comité Nobel norvégien s’est également dit « scandalisé », réclamant la « libération immédiate » d’Aung San Suu Kyi.

Le président américain, Joe Biden, a appelé lundi l’armée birmane à rendre « immédiatement » le pouvoir. Le locataire de la Maison Blanche annonce par ailleurs un examen « immédiat » des sanctions qui avaient été levées en raison « des progrès vers la démocratie » et a évoqué la nécessité de prendre « les mesures appropriées ».

Le rappel de la nécessité du respect des élections a également été fait lundi matin par la ministre des affaires étrangères suédoise, Ann Linde, ainsi que par ses homologues anglais, danois, norvégien, indien, japonais et australien.

A la suite du président du Conseil européen, Charles Michel, et du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a demandé le rétablissement du gouvernement civil légitime et « la libération immédiate et inconditionnelle de toutes les personnes détenues ». Les dirigeants des institutions européennes n’ont cependant pas cité le nom d’Aung San Suu Kyi, après avoir dénoncé son inaction et son acceptation des crimes en cours contre les Rohingyas [ethnie minoritaire de confession musulmane installée dans l’Arakan, Etat frontalier du Bangladesh] en Birmanie. Le Parlement européen l’a exclue en septembre 2020 de la liste des lauréats du prix Sakharov, qu’il lui avait décerné en 1990 pour son combat en faveur de la démocratie.

De son côté, Paris appelle à ce que « le résultat du vote des Birmans soit respecté » et « discute avec ses partenaires dans le cadre des instances internationales », a fait savoir le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, lundi sur Franceinfo, précisant que la « préoccupation » est « forte » pour les Français présents en Birmanie et que « les services du ministère des affaires étrangères sont mobilisés pour suivre et être en contact avec nos ressortissants sur place ».

Le ministre de l’Europe et des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a, quant à lui, estimé que « le transfert des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire à l’armée constitue une inacceptable remise en cause du processus démocratique », réclamant aussi la « libération immédiate et sans condition » d’Aung San Suu Kyi.
« Retenue » et « respect de la Constitution »
Le ministère des affaires étrangères singapourien a, pour sa part, exprimé sa « sérieuse inquiétude », espérant que toutes les parties feront « preuve de retenue ». Il a été rejoint par Pékin, qui appelle les acteurs politiques birmans à « régler leurs différends dans le cadre de la Constitution et des lois, afin de maintenir la stabilité politique et sociale », a déclaré Wang Wenbin, un porte-parole de la diplomatie chinoise.

La Constitution birmane de 2008 est au cœur du problème, selon Bob Rae, l’ambassadeur du Canada auprès des Nations unies, expliquant sur Twitter que cette dernière a été « spécifiquement conçue pour garantir que le pouvoir militaire soit profondément ancré et protégé », ce qui permet aux militaires ce coup d’Etat.
ung San Suu Kyi, la cheffe du gouvernement, a été arrêtée à l'aube avec des dizaines de députés et de ministres. Les militaires, humiliés par un récent revers électoral, ont pris le pouvoir en décrétant un état d'urgence. Les grandes capitales dénoncent l'opération et exigent le rétablissement du processus démocratique.
La rumeur enflait depuis la semaine dernière et l'apparition de nombreux véhicules militaires dans les rues de Rangoun, le centre économique de la Birmanie, et de Naypyidaw, sa capitale politique. Au cours du week-end, des ambassades occidentales avaient appelé leurs ressortissants à se montrer prudents après les récents discours agacés de plusieurs généraux. Ce lundi matin à l'aube, l'armée birmane, connue dans le pays sous le nom de « Tatmadaw », est finalement entrée en action en enclenchant un coup d'Etat pour reprendre le pouvoir qu'elle avait accepté, à regret, de partager avec des civils depuis une dizaine d'années.

A quelques heures de la première réunion du nouveau Parlement, élu en novembre dernier, l'état-major a fait arrêter les principaux leaders de la Ligue nationale pour la démocratie (NLD) - le plus grand parti du pays - dont la cheffe du gouvernement, Aung San Suu Kyi, et son allié le président Win Myint.
Des États-Unis à Singapour, en passant par les Nations unies. Le coup d'État qui aurait été perpétré lundi 1er février en Birmanie, avec l'arrestation par l'armée de cheffe du gouvernement Aung San Suu Kyi et d'autres dirigeants, a entraîné de nombreuses condamnations de la part de pays et organes internationaux.

France
Paris a demandé la libération immédiate et sans condition d'Aung San Suu Kyi dans un communiqué du ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. "Cette arrestation, ainsi que le transfert des pouvoirs législatifs, exécutifs et judiciaires à l’armée constituent une inacceptable remise en cause du processus démocratique engagé depuis une dizaine d’années", a déclaré le chef de la diplomatie française.

"La France appelle au strict respect des résultats des élections du 8 novembre et se tient résolument aux côtés du peuple birman dans sa volonté de démocratie et de liberté exprimée dans les urnes", ajoute-t-il.
États-Unis
Le président américain Joe Biden a appelé lundi l'armée birmane à rendre "immédiatement" le pouvoir, menaçant de réimposer les sanctions levées au cours de la décennie écoulée. "La communauté internationale doit parler d'une seule voix pour exiger de l'armée birmane qu'elle rende immédiatement le pouvoir", a indiqué le locataire de la Maison Blanche. 

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Washington, comme d'autres pays occidentaux, avait exhorté l'armée, le 29 janvier, à "adhérer aux normes démocratiques", alors que le chef de l'armée, le général Min Aung Hlaing avait déclaré que la constitution du pays pouvait être "révoquée" dans certaines circonstances.

Royaume-Uni
Du côté de l'ancien empire colonial britannique, le Premier ministre, Boris Johnson, a condamné dans un tweet le coup d'État perpétré lundi en Birmanie par l'armée et a réclamé la libération des "dirigeants civils arrêtés"



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