Covid-19 : la Commission européenne propose un "certificat vert" pour circuler au sein de lUE

Author : WONGSIRIK
Publish Date : 2021-03-17 14:33:36


Covid-19 : la Commission européenne propose un "certificat vert" pour circuler au sein de lUE

Le procès pour assassinats contre le général malien Amadou Sanogo, meneur d'un putsch en 2012, et une quinzaine de coaccusés se termine sans verdict. La cour d'assises de Bamako a ordonné, lundi 15 mars, d'y mettre fin en invoquant une loi controversée adoptée en 2019 au nom de la réconciliation. Celle-ci rend possible l'amnistie ou la grâce pour les auteurs de certains crimes perpétrés pendant la crise de 2012. Le tribunal a également invoqué un accord de dédommagement conclu entre l'État malien et les parties civiles.
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"Sur la base de la loi d'entente et le protocole d'accord signé entre le gouvernement de la République et les victimes, la cour ordonne que l'action soit éteinte contre les inculpés, qu'ils soient immédiatement libérés si aucune autre charge n'est retenue contre eux", a annoncé le président de la cour, Gaoussou Sanou.

Un procès embarrassant pour le pouvoir

Les mis en cause, le général Sanogo et ses coaccusés, avaient déjà été relâchés en janvier 2020 après six années de détention.
Sauf pourvoi possible du ministère public, la cour a décidé de mettre un terme à un procès qui n'aura cessé d'embarrasser le pouvoir malien, inquiet des dissensions qu'il pouvait susciter au sein d'une armée par ailleurs confrontée aux jihadistes, et de la comparution, parmi les accusés, d'un ministre de la Défense.

Dans cette affaire qui ramène aux premiers mois de la grave crise sécuritaire toujours traversée par ce pays sahélien, la décision était attendue depuis que le procès était sorti la semaine passée des limbes dans lesquels il avait été maintenu pendant des années.

Un collectif d'avocats des parties civiles avait alors annoncé le désistement de ces dernières. Il avait argué d'un protocole d'accord conclu avec l'État et en cours d'exécution pour l'indemnisation de ses clients.

Le procès s'achève alors que le Mali est dirigé par des autorités de transition dominées par des militaires eux-mêmes auteurs d'un coup d'État qui a renversé le pouvoir civil d'Ibrahim Boubacar Keïta en août 2020.

"Le Mali n'a pas besoin d'une telle injustice"

Devant le rapide enlisement du procès après son ouverture en novembre 2016, les défenseurs des droits humains exprimaient leur crainte que la procédure ne connaisse un tel dénouement.

"Il faut nécessairement que le procès aille à son bout, que les droits des victimes à une réparation intégrale soient respectés, une loi d'entente nationale ne peut pas être invoquée pour assurer l'impunité", disait avant l'audience le président de la Commission nationale des droits de l'Homme, Aguibou Bouaré, dans une vidéo postée sur le site de l'organisation. Il s'alarmait du "précédent" qui serait créé, dans un pays où sont constamment dénoncées des exactions de toutes parts, y compris de la part des forces armées.

"Le Mali n'a pas besoin d'une telle injustice, d'une telle impunité qui marque vraiment un recul profond en matière de respect et de protection des droits de l'Homme", disait-il.

Amadou Sanogo et ses coaccusés, soldats et gendarmes, étaient jugés non pas pour le putsch de 2012 qui avait renversé le président Amadou Toumani Touré mais pour l'enlèvement et l'assassinat de 21 membres d'une unité d'élite, les "Bérets rouges".

Un mois après le coup d'État, les "bérets rouges" avaient vainement tenté un contre-putsch, brutalement réprimé par les nouveaux maîtres de Bamako et par les "bérets verts" qui leur étaient acquis. Les corps de 21 d'entre eux avaient été retrouvés dans un charnier en décembre 2013.

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D'anciens "bérets verts" dans les putschistes de 2020

Amadou Sanogo, alors capitaine, avait pris le 21 mars 2012 la tête de soldats entrés en mutinerie contre l'incapacité du gouvernement à arrêter l'offensive dans le Nord de la rébellion à dominante touareg et l'afflux de jihadistes en provenance des pays voisins.

Le putsch avait en fait précipité la déroute de l'armée. Amadou Sanogo, rapidement poussé à céder le pouvoir à des autorités civiles, avait été élevé ensuite au rang de général quatre-étoiles, promotion considérée comme politique. Mais, fin 2013, il avait été arrêté pour son implication présumée dans l'assassinat des "bérets rouges".

Depuis, le Mali a été le théâtre d'un nouveau putsch en août 2020. Certains des militaires qui l'ont conduit et qui conservent une forte emprise sur les autorités de transition sont des "bérets verts". Le numéro deux des putschistes de 2020, le colonel Malick Diaw, figurait sur la photo de groupe des putschistes de 2012. Le général Sanogo a signé un retour en grâce public sous les nouvelles autorités en septembre
Ce ne sont que deux élections régionales, mais pour le monde politique allemand c’est déjà beaucoup. Le résultat, dimanche 14 mars, des scrutins en Bade-Wurtemberg et Rhénanie-Palatinat ont suscité un petit tremblement de terre politique.

Ce n’est pas tant les vainqueurs qui ont surpris. En Bade Wurtemberg, le président sortant de la région Winfried Kretschmann (les Verts), bénéficiait d’une très forte cote de popularité, tout comme Malu Dreyer, du parti de centre gauche SPD, en Rhénanie-Palatinat. 

Des élections régionales mais pas que...

Le choc est, surtout, venu par l’ampleur du recul de la CDU, le parti conservateur de la chancelière, Angela Merkel. C’est particulièrement flagrant en Bade-Wurtemberg. Dans ce Land, Winfried Kretschmann pourrait désormais se permettre de mener une coalition avec le SPD et les libéraux du FDP. “Dans un bastion conservateur historique comme le Bade-Wurtemberg, le fait que l’éventualité d’un gouvernement dans lequel la CDU ne serait pas représentée soit envisagée est, en soi, sans précédent”, souligne Reimut Zohlnhöfer, politologue à l’université de Heidelberg, contacté par France 24. 

Armin Laschet, qui vient tout juste de prendre les rênes de la CDU, va tenter de faire de ces élections des affaires régionales avant tout. Et en un sens, il aura raison : “Il s’agissait de scrutins dominés par la personnalité des chefs de file de chaque parti dans ces régions et de questions sanitaires liées à la crise du Covid-19 qui dépendent beaucoup des autorités locales”, souligne Marc Debus, politologue à l’université de Constance, contacté par France 24.

Cette logique a, pourtant, ses limites. D’abord, parce que ces scrutins étaient les premiers tests électoraux majeurs en Allemagne depuis environ un an. “C’était l’occasion pour chaque parti de constater où il en était depuis la mise en place de la politique gouvernementale pour lutter contre la pandémie”, note Reimut Zohlnhöfer.

À cet égard, les résultats de dimanche “prouvent que le paysage politique allemand est plus morcelé que jamais et ils confirment que tout ne tourne plus seulement autour de la traditionnelle opposition entre CDU et SPD”, explique le politologue de l’université de Heidelberg.

En d’autres termes, depuis hier, “tout est devenu possible”, résume Thorsten Faas, politologue à l’université libre de Berlin, contacté par France 24. 

Un constat d’autant plus important, que les scrutins en Bade- Wurtemberg et Rhénanie Palatinat marquent le coup d’envoi d’une année électorale très chargée, qui culminera avec les élections générales de septembre pour désigner le (ou la) successeur(e) d'Angela Merkel. Il était donc d’autant plus important de commencer l’année sur une note positive pour bénéficier “d’une bonne dynamique”, estime Marc Debus, de l’université de Constance. 

Un chancelier “Vert” ?

À ce petit jeu, ce sont les Verts qui remportent la mise. Ils ont non seulement gagné en Bade-Wurtemberg grâce à l'indéboulonnable Winfried Kretschmann (qui dirige le Land depuis 10 ans), mais ont aussi progressé en Rhénanie-Palatinat, “ce qui était beaucoup moins évident”, assure Reimut Zohlnhöfer. “C’est un super début pour une super année électorale”, s’est réjoui Robert Habeck, le président des Verts au niveau national.

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“Si cela continue comme ça, il est tout à fait possible que le prochain chancelier soit issu des rangs des Verts”, assure le quotidien conservateur Frankfurter Allgemeine Zeitung. D’autant plus que les écologistes allemands “ont déjà dépassé le SPD dans certains sondages au niveau national”, rappelle le politologue Marc Debus. Encore faut-il qu’ils exorcisent leurs vieux démons : “Les Verts ont déjà, par le passé, été les chouchous des enquêtes d’opinion avant de décevoir le jour des élections générales”, souligne Reimut Zohlnhöfer.

Cette impressionnante poussée des Verts et la dégringolade des conservateurs a fait passer au second plan l’un des autres grands enseignements de ces élections régionales : l’échec des populistes de l’Alternative für Deutschland (AfD). Le parti d'extrême droite a rassemblé moins de voix qu’en 2016 dans ces deux Länder. Un recul de mauvaise augure pour ce mouvement qui est, tout de même, actuellement le premier parti d’opposition au Bundestag.

“Cela prouve que lorsque le thème de l’immigration disparaît du débat public au profit de problèmes plus urgents comme la crise du coronavirus, ce parti a du mal à mobiliser&r



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